M2 HepPrEP

La crise des opioïdes en Amérique du Nord amène une multitude de conséquences sur la santé publique, y compris les récentes pandémies de VIH et du virus de l’hépatite C (VHC). Ces virus contribuent de façon importante à la morbidité et mortalité chez les personnes qui s’injectent des substances psychoactives (PISP). Celles-ci ont souvent un moins bon accès aux soins de santé, un faible taux d’adhésion au traitement ainsi qu’un faible taux de suppression virale. La recherche sur la mise en œuvre tente donc de répondre à une question cruciale : comment mieux intégrer la prévention du VIH et les soins du VHC chez les PISP ?

Pour ce faire, un essai hybride randomisé fut mis sur pied en collaboration avec des chercheurs de l’Université Columbia et de l’Université de Miami. Celui-ci visait à évaluer deux stratégies de mise en œuvre de la prophylaxie préexposition (PrEP) et d’intégration du traitement du VHC chez les personnes séronégatives qui s’injectent des substances :

1. Soins intégrés sur un même site (initiation à la PrEP et traitement contre le VHC)
2. Référence hors site avec orientation du patient vers des soins spécialisés.

Des PISP séronégatives sont recrutées à Miami (Floride) et à Montréal (Québec) au sein de :

Ce projet de recherche vise à démontrer comment les facteurs structurels et organisationnels interagissent avec l’adoption et l’adhésion à la PrEP et au traitement du VHC. De plus, cette approche permettra d’obtenir des résultats généralisables à divers juridictions et contextes.