La télémédecine et la COVID-19

Dans le cadre de l’opportunité de financement du Gouvernement du Canada sur l’intervention de recherche rapide contre en santé mentale et de la toxicomanie relative à la COVID-19, l’Initiative canadienne de recherche en abus de substances (CRISM) a entrepris une série d’activités dans le but de contribuer à l’élaboration de la recherche et à l’orientation future à l’intention des professionnels de la santé, prestataires de service et décideurs.

Parmi les guides pratiques nationaux publiés par le réseau CRISM, la télémédecine a été identifiée comme un élément clé pour réduire le risque de sevrage et d’autres méfaits causés par la pénurie de médicaments, en plus du confinement, pour augmenter l’accès aux soins de santé et pour éviter les interruptions de traitement pour les personnes utilisatrices de drogues. Cependant, de nombreuses personnes utilisatrices de drogues n’ont pas facilement accès à un téléphone ou à l’internet pour pouvoir bénéficier de ces services adaptés. Afin de réduire les barrières d’accès aux services en temps de confinement et de distanciation, une réponse rapide utilisant la télémédecine a été élaborée et mise en œuvre par le Service de médecine des toxicomanies du CHUM en partenariat étroit avec un organisme communautaire (CACTUS Montréal).

Cette étude vise à comprendre l’impact de la pandémie sur les personnes utilisatrices de drogues qui ont profité d’un programme de télémédecine adapté en collaboration avec des organismes communautaires, et à découvrir la façon dont la télémédecine a influencé leur expérience de la pandémie et/ou leur consommation de substances, à travers :

• Entrevues qualitatives des personnes utilisatrices de drogues ayant bénéficié ce programme
• Revue rétrospective des dossiers médicaux des personnes utilisatrices de drogues ayant bénéficié ce programme

• Julie Bruneau, M.D, M. Sc.

• Jean-François Mary, M. Sc.